miércoles, 7 de octubre de 2015

Charles Baudelaire, Mon cœur mis à nu, Journal intime, 1864







Presque toute notre vie est employée à des curiosités niaises. En revanche, il y a des choses qui devraient exciter la curiosité des hommes au plus haut degré, et qui, à en juger par leur train de vie ordinaire, ne leur en inspirent aucune.
Charles Baudelaire par Étienne Carjat, vers 1862
Charles Baudelaire par Étienne Carjat, vers 1862
Où sont nos amis morts ?
Pourquoi sommes-nous ici ?
Venons-nous de quelque part ?
Qu'est-ce que la liberté ?
Peut-elle s'accorder avec la loi providentielle ?
Le nombre des âmes est-il fini ou infini ?
Et le nombre des terres habitables ?
Etc., etc.

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