sábado, 30 de enero de 2016

Lettre d’Anton Tchekhov à son collègue Plechtchéev





Je voudrais être un artiste libre […]. Je hais le mensonge et la violence sous toutes ses formes et je trouve également répugnants les secrétaires du consistoire. […] Le pharisaïsme, la stupidité et l’arbitraire ne règnent pas seulement dans la demeure des marchands et dans les mitards, je les vois dans la science, la littérature, parmi la jeunesse…
C’est pourquoi je n’ai de penchant particulier ni pour les gendarmes, ni pour les bouchers, ni pur les savants, ni pour les écrivains, ni pour les jeunes. Je tiens les étiquettes et les marques de fabriques pour des préjugés. Mon saint des saints, c’est le corps humain, la santé, l’intelligence, le talent, l’inspiration, l’amour et la liberté la plus absolue, la liberté vis-à-vis de la force et du mensonge, où qu’ils se manifestent.








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