Estoy modificando el Sáhara, Jorge Luis Borges

calledelorco A unos trescientos o cuatrocientos metros de la Pirámide me incliné, tomé un puñado de arena, lo dejé caer silenciosamente un poco más lejos y dije en voz baja: Estoy modificando el Sáhara. El hecho era mínimo, pero las no ingeniosas palabras eran exactas y pensé que había sido necesaria toda mi vida para que yo pudiera decirlas. Jorge Luis Borges Atlas (1984)

Elias Jabre : Plus d'une loi, la guerre des noms. Derrida, Deleuze et Guattari, Foucault

 PU de Montréal - Septembre 2024

Partout dans le monde aujourd'hui, des partis nationalistes prônant la vision d'un État fort prennent de plus en plus d'assaut les scènes domestiques en mal de souveraineté. Pour combattre cette tendance, la pensée de Jacques Derrida est l'un des lieux qui prépare la refonte profonde de nos points de repère politiques. Par ses deux formules, plus d'une loi et la guerre des noms, cet ouvrage s'inscrit dans cette perspective. Plus d'une loi formalise la loi sous la forme d'une aporie qui s'applique tant à la logique de l'inconscient qu'à la loi au sens juridico-politique, reliant ainsi les champs dissociés de la psychanalyse et de la politique. La guerre des noms met en exergue la conflictualité de l'économie libidinale et les régimes de domination qui imposent leurs modes de jouissance en reproduisant des systèmes de classification par lesquels certains noms propres assurent la fonction de fétiches. Cet ouvrage confronte également les noms propres de Derrida, de Deleuze et Guattari, et de Foucault en mettant en scène une lutte philosophique entre ces penseurs qui prétendent, chacun à leur manière, redéfinir la ou le politique en introduisant une force qui déborde la représentation. Entre déconstruction, philosophie et psychanalyse, cet essai cherche à élaborer de nouvelles réponses aux maux de notre temps, pour une « démocratie à venir ».

¿La autocensura está penalizando la creatividad?...

Sí, es cierto. Sí lo está haciendo. Yo puedo ver algo que me moleste artísticamente porque a lo mejor ideológicamente no va conmigo, o desde el punto de vista religioso. Lo que tú quieras. Pero, a pesar de todo eso y de la molestia o del dolor que me pueda producir, lo acepto. Tengo que defender la libertad de expresión por encima de todo y la libertad artística aunque me moleste. Hay "muchas cosas" que me molestan pero ahora lo que ocurre es que hay una serie de canales de críticos, que no son críticos sino masa, que de pronto establecen una censura. Dan miedo, sí, dan un poquito de miedo. Y grandes creadores se coartan a la hora de meterse a dirigir una obra de teatro, o de escribir un libro o pintar un cuadro porque piensan que eso no es políticamente correcto. Lo políticamente correcto se está cargando muchas formas de expresión libres. Eso está ocurriendo. (Antonio Banderas, Málaga SPAIN 1960